Comme à chaque printemps, voici venue l’heure de faire le point sur ces 365 jours qui ont composé
l’année qui s’est achevée et qu’a traversée la Passerelle, ses occupants et ses accompagnants.
L’exercice d’isoler une période et d’en extraire ce qui a fait sa spécificité est toujours compliqué et
l’on sait d’avance qu’il sera incomplet et imparfait.
Une année, ce sont des mouvements, des changements, des incidents, des bonnes nouvelles, mais
aussi de la routine, des habitudes, des répétitions… Chaque jour se ressemble et est à la fois toujours
différent.
C’est qu’une structure où se croisent journellement plus de 25 résidents, près de 15 travailleurs, mais
aussi des visiteurs, des partenaires, des stagiaires… ressemble bien souvent d’avantage à une ruche
bourdonnante qu’à un long fleuve tranquille. C’est la rencontre permanente de personnes avec leurs
histoires, leurs vécus, leurs caractères, leurs humeurs, leurs envies, leurs rêves, leurs projets… La vie,
quoi !
Parmi les descriptions, chiffres et statistiques inhérents à tout rapport d’activités qui se respecte, nous
avons glissé dans ce rapport annuel quelques témoignages destinés à illustrer cette vie et ces parcours,
à vous en donner à bref et partial éclairage, pour vous faire une petite idée de ce qui s’est vécu en
2018 et se vivra encore en 2019.
Si nous devions pointer les éléments à retenir, en termes d’organisation, nous écririons que 2018 fut la
première année complète avec notre nouvelle implantation supervisée : un outil supplémentaire, des
bénéficiaires en plus, sans moyens ajoutés… jusqu’à la moitié de l’année où nous apprenions que nos
deux réponses à des appels à projets nous permettaient d’augmenter nos effectifs de deux mi-temps :
l’un dans la fonction d’éducateur, l’autre en personnel de logistique. De quoi faire face, du moins en
partie, à ce surcroit de travail.
L’année fut aussi celle d’un environnement en mouvement : des projets de modifications de
législation, tant au niveau du secteur de la personne handicapée, que du non-marchand en général, ont
suscité certaines inquiétudes, toujours bien présentes à l’heure où nous écrivons, les diverses réformes
envisagées ayant été maintes fois reportées, sans véritables garanties pour l’avenir.
Nous aurons l’occasion d’y revenir, probablement dans le prochain rapport d’activités.
Concluons cette introduction en remerciant ceux sans qui les pages suivantes n’auraient pu être
écrites, à savoir les travailleurs du service qui, malgré vents et tempêtes, continuent à naviguer sur ce
rafiot qui tient bon, malgré tout :
Aurélie, François, Jean-François, Marcelline, Marie-Catherine, Mario, Maryvonne, Maxime, Michel,
Nadège, Noémie, Olivier, Perrine, Sophie, Sylvie, Valérie et Violette.
De passage pour un remplacement, ou actifs depuis des années, voire des décennies, qu’ils soient ici
tout particulièrement remerciés pour leur engagement et leur professionnalisme !